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Comment bien choisir une bougie naturelle ?

bougie céramique cadeau décoration maison champêtre cire de colza
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Comment bien choisir

une bougie naturelle

Aujourd’hui, les bougies font partie intégrante de notre quotidien. Que ce soit pour fêter un anniversaire, pour décorer votre salon ou encore pour chasser les mauvaises odeurs de cuisine… Les bougies s’invitent partout et sont de tous les évènements ! C’est qu’il est si apaisant d’allumer une petite flamme et de la regarder brûler. En un craquement d’allumette on obtient une ambiance cocooning, festive, romantique … 

Toutefois, malgré leur apparence inoffensive, leur utilisation est loin d’être sans danger. En effet, quand la mèche des bougies conventionnels s’enflamme, elle libère un cocktail de composants toxiques

Alors, vers quelle bougie se tourner lorsqu’on veut prendre soin de sa santé et de sa planète par la même occasion ? La meilleure solution pour éviter de respirer ces effluves néfastes est de vous tourner vers les bougies naturelles. Si leur utilisation n’est pas parfaite, elle déjà nettement moins mauvaise.

Toutefois, comment choisir sa bougie naturelle sans tomber dans les pièges du greenwashing ? Quand on sait que certains fabricants parlent de bougie naturelle en arguant qu’après tout, le pétrole est naturel… On se rend vite compte que ce mot n’a pas le même sens pour tout le monde. 

Je vous livre dans cet article des conseils pour choisir une bougie la plus naturelle possible et qui respecte votre santé et celle de la planète.

Pourquoi choisir une bougie naturelle ?

Quelle que soit la cire utilisée pour fabriquer une bougie, la combustion libère des composés dans l’air. Ces composés seront plus ou moins toxiques selon que la bougie sera industrielle ou naturelle. Il existe donc deux raisons principales pour choisir une bougie naturelle : réduire son impact sur l’environnement et minimiser sa toxicité potentielle.

Pour préserver votre santé

Faire brûler une bougie est un petit plaisir du quotidien pour nombre d’entre nous. Malheureusement, ce petit acte en apparence anodin l’est beaucoup moins qu’on ne pourrait le croire. En effet, d’après une étude de l’Ademe allumer une bougie dans votre salon peut littéralement polluer votre intérieur. Et en sachant que nous y passons en moyenne 80% de notre temps (sans inclure les transports), la qualité de notre air intérieur devient un vrai enjeu.

Mais de quoi ces bougies qui polluent nos intérieurs sont-elles constituées ? En créant Mes P’tites Mèches, je me suis posée la question pour prendre conscience de la situation. Lors de la fabrication des bougies conventionnelles, c’est-à-dire de la majorité des bougies vendues dans le monde, les fabricants utilisent de l’acide stéarique et de la paraffine pour créer la cire. Or, l’acide stéarique peut irriter les voies respiratoires, voire provoquer des explosions. Et la paraffine n’est pas en reste puisqu’il a été scientifiquement prouvé que sa combustion engendre la libération de gaz nocifs pour la santé. Rien de surprenant toutefois : la paraffine est une cire minérale dérivée du pétrole…

Et ce n’est pas tout ! Même la mèche des bougies conventionnelles pollue ! En effet, pour améliorer la tenue des flammes, les fabricants les enduisent de Borax, une molécule chimique connue pour tuer les insectes. Sans oublier la présence de potentiels additifs : parfums et colorants dégagent des particules nocives pour l’Homme et la nature.

Pour préserver l'environnement

Comme on vient de le voir, les bougies classiques sont fabriquées à partir de paraffine. Ce résidu pétrolier, bien que traité pour devenir pur, est LE type de cire le plus polluant, que ce soit lors de sa fabrication ou de la combustion. Et ce n’est, bien entendu, pas une ressource renouvelable.

La stéarine, l’autre ingrédient pour confectionner les bougies industrielles, est de plus en plus utilisée dans les cires pour bougies. Aujourd’hui, les fabricants achètent surtout de la stéarine végétale notamment celle produite à partir d’huile de palme. Je vous laisse une seconde pour vous remettre en mémoire les images des ravages créer par les monocultures d’huile de palme sur la biodiversité… Niveau empreinte carbone, on fait mieux, n’est-ce pas ?

De plus, la mèche déjà badigeonnée d’un produit toxique est bien souvent en coton, plante qui, si elle n’est pas bio, s’avère très gourmande en eau et bourrée de pesticides. Ces mèches contiennent également souvent du plomb ou d’autres métaux censés améliorer la combustion… Mais qui libèrent surtout des substances dangereuses pour la santé.

Heureusement, tout n’est pas noir et grâce aux nombreuses alternatives qui existent vous pourrez continuer à allumer des bougies chez vous !

Pour vous aider à vous y retrouver voici quelques pistes pour choisir une bougie naturelle sans tomber les pièges du greenwashing.

Comment choisir une bougie naturelle ?

Choisir d’acheter une bougie naturelle c’est d’abord faire le choix de se tourner vers des produits de qualité, non nocifs pour vous et pour la planète. Pour cela, faites attention à chacun des composants de la bougie, que ce soit la cire, la mèche ou encore les parfums. Généralement, plus une marque est transparente, plus la bougie sera fabriquée de façon naturelle et avec des produits qui respectent l’environnement.

Choisir une cire végétale

Il existe un grand nombre de cires végétales, toutes présentant des avantages et des inconvénients. Chez Mes P’tites Mèches, j’utilise de la cire de colza, l’alternative la plus écologique aux cires traditionnelles sur le marché. Le colza est cultivé en Europe en rotation de culture pour permettre aux sols de se régénérer. En plus d’être biodégradable, sans OGM ni substances toxiques dégagées à la combustion, cette cire est donc naturelle et éco-responsable. 

Mais la cire de colza reste peu utilisée malgré ses nombreux avantages. Tout d’abord parce que son prix est beaucoup plus élevé que celui de la paraffine. Et ensuite, car c’est une cire assez capricieuse à manipuler.

À mon sens, ces inconvénients n’en sont pas vraiment puisque cette cire me permet de respecter les valeurs qui me tiennent à cœur. Et puis, les imperfections créées par la cire de colza, donnent du charme aux bougies en les rendant uniques !

Faire attention aux parfums

Comment parfumer naturellement une bougie ? Même si elle constitue l’essentiel du corps de la bougie, la cire n’est pas le seul élément auquel vous devez prêter attention.

De mon côté, j’ai fait le choix d’utiliser des parfums français garantis sans CMR (substances toxiques cancérigènes, mutagènes et reprotoxiques) ni phtalates. En effet, les fragrances que j’utilise pour mes bougies sont fabriquées en France, en Provence par des parfumeurs de Grasse. Leur savoir-faire est reconnu mondialement et a été inscrit au patrimoine mondial de l’humanité. Ces parfums sont spécialement adaptés pour les bougies et répondent aux normes IFRA (international fragrance association). De plus, j’utilise des mèches de qualité en coton non traité, certifié oekotex et n’émet pas de plomb.

Je lis souvent qu’il est possible d’utiliser les huiles essentielles pour parfumer une bougie naturelle. Je vous déconseille fortement d’en ajouter à votre préparation. Les bougies brûlent les huiles essentielles, contrairement aux diffuseurs. Et la plupart des huiles essentielles, en chauffant, dégagent de nombreux polluants dans l’air, comme du formaldéhyde, du benzène et du toluène.

Vous êtes désormais bien équipé pour choisir une bougie naturelle écologique ! Allez, un dernier conseil pour la route : n’oubliez pas d’aérer votre intérieur, que ce soit après avoir fait brûler une bougie ou non, vous améliorerez ainsi la qualité de l’air de votre chez vous !

Le saviez-vous ?

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Pourquoi nos bougies sont-elles en cire de colza ?

Cire végétale bougie naturelle
Cire végétale bougie naturelle

Pourquoi nos bougies

sont-elles en cire de colza ?

Que ce soit pour parfumer votre intérieur, décorer votre salon ou créer une ambiance cocooning, les bougies font partie de notre quotidien.

Cependant, combien de consommateurs savent comment et avec quelles matières premières sont fabriquées les bougies qu’ils achètent ? C’est pourtant capital ! Au-delà de la protection de l’environnement, il en va aussi de votre santé.

S’il existe sur le marché un grand nombre de cires, toutes ne se valent pas. De mon côté, j’ai fait le choix d’utiliser de la cire de colza pour confectionner mes bougies. En effet, bien que cette cire fasse partie des plus chères et que son utilisation soit complexe, c’est celle qui respectait le mieux mes valeurs.

Dans cet article, je vous explique pourquoi en toute transparence. 

La jungle des cires pour les bougies

Aujourd’hui, les fabricants n’ont pas pour obligation d’indiquer la liste des ingrédients qui composent leurs bougies. Cependant, il est souvent indiqué avec quelle cire la bougie a été confectionnée. 

Seulement, en tant que consommateur, il n’est pas toujours évident de savoir quelle cire privilégier. Pour cela, nous allons décortiquer une par une les cires les plus utilisées dans le monde et regarder leurs avantages et leurs inconvénients.

La cire minérale ou paraffine

La paraffine est une cire minérale issue de l’industrie pétrochimique. Produite à partir de pétrole, de charbon ou d’huile de schiste, elle est facile à reconnaître avec sa couleur blanche et sa consistance assez dure. Découverte au début des années 1800, c’est aujourd’hui la cire la plus utilisée dans le monde pour la fabrication des bougies. 

En effet, elle est non seulement très bon marché mais aussi très facile à travailler. Elle donne une surface bien lisse et bien propre aux bougies, se mélange parfaitement avec les colorants et restitue fidèlement les parfums incorporés. Ce n’est donc pas étonnant qu’on la retrouve partout et qu’industriels comme amateurs la privilégient. 

Seulement, elle possède deux inconvénients majeurs. Tout d’abord, elle représente un danger pour l’environnement puisque le pétrole est une ressource non-renouvelable. Et surtout, elle est au cœur de nombreuses polémiques quant à sa nocivité. En effet, sa combustion libèrerait des toxines néfastes.

Il était donc hors de question pour moi d’utiliser la paraffine. 

La cire d'abeilles

La cire d’abeilles, produite par les glandes cirières des abeilles, elle leur permet de construire les alvéoles pour y stocker le miel, le pollen et le couvain.

Sur le papier, cette cire a tout pour plaire ! Naturelle et agréable à faire brûler grâce à son odeur délicate de miel et à l’absence de fumées toxiques, elle aurait pu être un bon choix.

Néanmoins, après m’être renseignée, il m’a paru évident que l’utilisation de cire d’abeille serait loin d’être idéale.

En effet, on imagine bien un apiculteur récolter un surplus de cire de ses ruchers pour en faire des bougies. Toutefois, la production industrielle de cire d’abeille est incompatible avec le respect du bien-être animal.

De plus, du fait de sa rareté, cette cire a un coût très élevé… C’est d’ailleurs pourquoi la majorité des bougies en cire d’abeille proviennent de Chine. Là-bas, elles sont fabriquées à base d’une substance cireuse produite par des insectes appelés Ericerus pela, élevés industriellement. C’est ce qui permet de fournir de grandes quantités et de baisser les prix. 

La cire de soja

Depuis quelques années, la cire de soja s’est imposée comme l’une des cires pour bougies les plus utilisées. Cette cire, provenant de l’huile de soja, est souvent mise en avant comme étant éco-responsable car peu raffinée et issue de matières végétales et biodégradables. Elle ne contient pas d’OGM, ni de pesticides et ne dégage pas d’émanations toxiques lors de la combustion.

La cire de soja possède des avantages certains. D’abord, elle est moins chère que la cire de colza et plus simple à travailler. Ensuite, sa température de fusion peu élevée assure une longue durée de combustion ainsi qu’une bonne restitution des parfums.

Certains avancent même que c’est une cire issue de matières renouvelables. C’est là que le bât blesse.

Car la culture du soja incite à la déforestation. En effet, le soja pousse sur une seule et même parcelle jusqu’à épuisement des sols ensuite, il faut bien déforester une nouvelle parcelle. Ces terres où pousse le soja ne fournissent également pas de nourriture pour les animaux ou les humains. 

De plus, la majorité des cires de soja utilisées pour la fabrication de bougies proviennent d’Amérique du Sud ce qui alourdit encore l’empreinte carbone.

La cire de colza

Depuis quelques années, la cire de colza se présente comme l’alternative la plus écologique aux cires traditionnelles sur le marché. Fabriquée à partir de la fleur de colza, cette cire est biodégradable. Naturelle, éco-responsable, vegan, sans OGM ni substances toxiques dégagées à la combustion. La cire de colza étant hydrosoluble, vous pourrez facilement réutiliser le contenant en verre en le nettoyant à l’eau chaude et au savon. Également, la cire de colza a un point de fusion peu élevé et brûle plus longtemps ce qui vous permettra d’optimiser son utilisation.

Gros point positif aussi, contrairement au soja, le colza est cultivé en Europe en rotation de culture pour laisser le temps aux sols de se régénérer. Le bilan carbone de la cire de colza est donc bien moindre que celui des autres cires.

À l’état pur, la cire de colza ne dégage pas d’odeur. Toutes nos bougies sont parfumées naturellement via des fragrances fabriquées en France par des parfumeurs renommés de Grasse.

Malgré ses nombreux avantages, la cire de colza est peu utilisée car elle présente certains inconvénients. 

D’abord, son prix est un peu plus élevé que celui de la cire de soja. Et puis, elle est plus difficile à manipuler. Elle a, par exemple, tendance à craqueler, à « givrer » à la surface une fois coulée ou à ne pas toujours bien adhérer aux parois du contenant… 

À cause de ces défauts de fabrication, les ciriers traditionnels préfèrent utiliser la paraffine ou la cire de soja. Mais, à mon sens, ces imperfections ajoutent du charme aux bougies en les rendant uniques ! C’est le signe que ces bougies sont fabriquées à la main avec des produits respectueux de l’environnement et des êtres vivants.

En bref, chez Mes p’tites mèches, le choix de la cire de colza s’est imposé comme une évidence.

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